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Enquiquinements en Thaïlande

Du petit mot que j’ai laissé, visiblement de nombreuses personnes étaient curieuses de savoir quels petits problèmes nous avions rencontrés en Thaïlande. Rassurez-vous, jusqu’au dernier jour, Jenna allait très bien ! Voici nos quelques mésaventures… Pour nous faciliter la vie comme nous voyageons à 7, nous avons beaucoup voyagé en mini-van (parfois privés, mais pas toujours) et ce ne fut pas toujours une bonne idée… En arrivant à Bangkok, nous nous rendons au comptoir des limousines pour qu’un mini van nous dépose à notre hôtel qui est un brin excentré du centre, donc difficile d’accès. On paie 1200 bahts (environ 30 euros). On charge nos bagages, nous installe, on démarre, je tends le plan en thaï au chauffeur et il nous ramène au point de départ ! Là, une femme arrive et nous réclame 300 bahts de plus (environ 8 euros), la première femme au guichet aurait fait une erreur et se serait trompée de destination… Certainement vrai, mais ça commence mal… Quand nous avons atterri à Don Muang, nous repassons par les limousines, 1300 bahts (environ 33 euros) cette fois, la guichetière nous précise bien que l’autoroute est incluse. Sauf qu’arrivés au péage, on nous demande 50 bahts (environ 1.25 euros) et comme nous refusons de payer, on passe par les petites routes !

Interdit de fumer (normal) et de péter !!!

En partant de Koh Lanta, l’agence de voyage a cru qu’elle faisait du transport de bétail !!! Le van pouvait contenir 14 personnes sans bagages, nous étions 17 avec bagages (et poussettes). Le chauffeur a sans doute pensé que ma fille et mes bagages sur les genoux n’étaient pas encore suffisant, puisqu’il a voulu me donner les bagages d’autres passagers ! Arrivés au bac, il nous demande de payer des billets à 20 bahts (50 cts) par adultes pour payer la traversée, somme que nous n’avions pas versée à l’allée (même agence, même prix, même prestation, chauffeur différent)… Nous refusons, alors le chauffeur nous hurle dessus et nous demande de rentrer chez nous (« Go home ! »). Comme les choses s’enveniment vraiment, on capitule et les autres sortent du van et prennent les billets. Ma fille dort dans mes bras, il fait plus de 40°C dehors et il n’y a pas d’ombre, je lui demande de rester à l’intérieur mais il ne fait que m’hurler dessus pour que je sorte du van avec Jenna. Je refuse, il hurle de plus belle et réveille Jenna. Je me débats pour lui dire qu’il fait trop chaud pour Jenna que mon mari a payé pour moi, il ne veut rien entendre et hurle toujours (et moi je suis à deux doigts de péter un plomb). Finalement, un Thaïlandais lui explique que mon mari a payé et que je refuse de sortir à cause du soleil, il remonte dans son van pour le placer sur le bac et passera environ 1 minute à m’insulter et me demander de rentrer chez moi… Très mauvaise rencontre… Vous l’aurez compris, dans les deux derniers cas ce n’est pas le montant le problème, mais ce n’est jamais plaisant de se faire rouler dans la farine ! Nous avons du être frappés d’une malédiction sur les longtails boat !  A Railay, une averse tropicale assez importante a éclaté, nous nous installons dans un restaurant en attendant de pouvoir rentrer. 2 heures plus tard, il pleut toujours, moins fort mais quand même… Jenna a faim, c’est l’heure du gôuter, je commence à l’installer, à peine a t’elle avalé 5 cuillères, le chauffeur vient nous chercher, la pluie ne cessera pas avant le lendemain, alors on y va… Je lui demande s’il peut nous attendre 5 min, le temps que je termine le goûter, pas de problème ! Il commence à installer les autres passagers, le bateau est loin car la marée est basse. Quand nous arrivons sur le bateau, il ne reste que 2 rangées de sièges vides, non couvertes par la toile, donc sous la pluie battante… Aucun passager, n’a laissé une petite place à l’abri pour mes nièces de 3 et 5 ans qui ont donc fait 45 min de bateau sous une pluie battante, seulement abritées par un drap de plage… Jenna a fait le trajet dans sa poussette, sous son habillage pluie, flippant, mais elle est revenue sèche, nous autres étions aussi mouillés que si nous avions plongé habillés dans une piscine… Mais le pire, c’est qu’au bout d’un quart d’heure sous la pluie, mes nièces pleuraient et se sont couchées sur les genoux de leurs parents, elles ne faisaient plus le parapluie humain pour les passagers de derrière (qui avaient la tête à l’abri), et ils se sont plains que maintenant qu’elles sont baissées, ils reçoivent des éclaboussures ! Gerbant !

Notre bateau était tout au fond !!!

A Koh Lanta, nous avons fait une sortie en mer à côté de Koh Ngai, le longtail boat est tout simplement tombé en panne à la pointe nord de Koh Ngai ! Après une heure d’attente, nous avons été remorqués en pleine nuit ! Par contre l’agence a été très pro, j’en reparlerai !

Remorquage du bateau

Au bout de 4 jours avec l’oreille gauche bouchée et donc complétement sourde d’une oreille, je me décide à aller acheter quelque chose en pharmacie, sur les conseils d’un touriste qui souffrait du même soucis et qui avait été bien soigné par ce pharmacien. Il souhaite voir mon oreille pour voir s’il y a une infection, c’est le cas, il ne peut rien pour moi et m’envoie à l’hôpital pour consulter un docteur. Je dois quitter Koh Lanta une heure plus tard, j’attends donc d’être à Krabi Town pour me rendre à l’hôpital public (pas franchement aux normes européennes, heureusement que ce n’était pas pour ma fille). 2 heures et demi d’attente et un nouveau prénom plus tard (le personnel hospitalier s’obstinait à m’appeler Maria parce que mon second prénom est Marie), ce n’est qu’une otite externe et je suis sous antibios !

Source : http://www.sabbatreise.de/reiseberichte/thailand.html

A Bangkok, la fenêtre de notre chambre d’hôtel était foutue et ne fermait plus. Il faisait environ 40°C dehors et la chambre est orientée plein ouest, le soir il y fait donc une chaleur étouffante ! La clim ne sert à rien, nous demandons donc un ventillo, un homme vient alors pour réparer la clim !!! On lui explique que la clim fonctionne mais pas la fenêtre et que du coup, la clim ne sert à rien ! Il ne nous comprend pas et nous prend pour des fous ! On demande à changer de chambre, mais l’hôtel est complet. Tant pis, on passe 2 nuits clim à fond… Jenna se retrouve avec une otite cireuse et une laryngite, l’homme a aussi une otite cireuse et moi juste un rhume… 4. Les réservations d’hôtel à Krabi Town Quand nous arrivons à Krabi Town, on nous donne notre chambre et surprise ! Ce n’est pas notre chambre double mais un dortoir ! On nous explique qu’il nous est privatisé car la climatisation est en panne dans notre chambre, mais je ne peux pas faire dormir Jenna dans un lit simple, elle n’a pas l’habitude et a besoin que l’homme et moi servions de barrière de chaque côté du lit. Finalement, on nous trouvera une chambre dans une guesthouse voisine avec lit King size et une vue plutôt sympas pour Krabi Town, mais au 5ème sans ascenseur et surtout pas propre… Le lendemain notre chambre était dispo et vraiment bien !

La vue sur la rivière à Krabi Town

J’avais d’abord réservé dans un autre hôtel à Krabi Town via Booking, une semaine après avoir réservé, l’hôtelier me prévenait que la réservation était annulée faute de place, j’ai donc réservé ailleurs. En consultant mes mails sur place, Booking me réclame 4200 bahts (105 euros environ) car nous ne sommes pas présentés au premier hôtel réservé ! Heureusement, j’avais conservé le mail d’annulation et le problème fut réglé en 3 jours (mais ça m’a rongé pendant 3 jours). L’hôtelier dit avoir oublié d’annuler la réservation sur Booking… Bon nombres de petits incidents auraient pu être évités si on avait pu mieux dialoguer avec nos interlocuteurs, je reste persuadée que beaucoup d’entre eux sont du au choc culturel et à nos accents si différents rendant les dialogues en langue anglaise parfois compliqués. Par exemple, l’homme et sa sœur ont voulu acheter chacun une bouteille d’eau, ma belle-sœur a payé la sienne, la vendeuse les a accusé de voleurs car elle s’attendait à ce qu’elle paie les 2, elle leur a hurlé dessus de suite, sans laisser le temps à l’homme de sortir ses bahts ! Ou encore au retour, je n’avais plus de lingettes, je suis donc partie avec mon liniment. Le douanier nous le confisque, nous explique que seuls l’eau, le lait et le lait de toilette sont tolérés pour les bébés. Je passe 10 minutes à lui expliquer que le liniment est du lait de toilette, mais il ne comprendra pas : Bye bye liniment ! Voilà, comme je l’indiquais, rien de méchant, mais tout mis bout à bout, cela m’a pesé. Les thaïlandais, ne sont pas très ouverts à la discussion, s’ils pensent être dans leur bon droit, il est impossible de parler avec eux. S’ils ne comprennent pas, ils te sourient et te répondent « Oui oui » mais en fait, c’est « non non ». Nous en bons français (râleurs, chiants, colériques…), ces manières nous excèdent, on le vit un peu comme une prise d’otage, alors on braille et les choses s’enveniment. Voilà, ce long billets sur nos petits malheurs touche à sa fin, la suite sera plus chouette, promis ! (Visited 84 times, 1 visits today)

Maman au foyer trentenaire d’une petite Lily J née en Août 2012. Ici, on adore voyager en famille ! Sinon, je parle aussi de nos sorties, de mes lectures et les lectures de Lily J, de mon côté sérievore, de mode enfantine. Je réalise quelques petits DIY et crochète un petit peu.